Crise au Pendjab Congrès : comment la rébellion a germé, que fait-on ?

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Le capitaine Amarinder Singh, ministre en chef du Pendjab, après une réunion avec un comité de trois membres du Congrès, à New Delhi le 4 juin 2021. (Photo express : Praveen Khanna)

Le parti du Congrès a une majorité brute au Pendjab Vidhan Sabha avec 80 sièges sur 117 membres. Mais les luttes intestines au sein de l'unité du Pendjab sont maintenant devenues publiques. Quelques membres du parti se sont rebellés contre le ministre en chef, en particulier après que le gouvernement a perdu les affaires sensibles de licenciement de Behbal Kalan et Kot Kapura devant la Haute Cour qui a annulé le rapport de son équipe spéciale d'enquête et a demandé au gouvernement de constituer un autre SIT. Le jugement du HC sur la question a déclenché une dispute avec de nombreux dirigeants du Congrès critiquant le gouvernement dirigé par le capitaine Amarinder Singh. Le président du PPCC, Sunil Jakhar, et le ministre du Cabinet Sukhjinder Randhawa ont même proposé de démissionner lors d'une réunion du Cabinet sur la question.

Randhawa a enterré les éclos avec le chef du parti Navjot Singh Sidhu, donnant une indication qu'ils pourraient s'unir contre le CM. Sidhu s'est déjà prononcé contre le CM, l'accusant de contrepartie avec les Akalis. Quelques députés et ministres se sont également rangés du côté du camp rebelle. Cela a incité la chef de l'AICC, Sonia Gandhi, à constituer un comité dirigé par le chef de l'opposition de Rajya Sabha Mallikarjun Kharge.

Qu'a fait le comité ?

Le comité, après avoir écouté environ 150 dirigeants, dont des ministres, des députés, des députés, des dirigeants d'organisations frontales et d'autres, a soumis un rapport au chef de l'AICC. Il a également entendu Amarinder qui, selon le membre du comité JP Aggarwal, a expliqué tous les points soulevés par les membres du parti. Le comité a recommandé que Navjot Sidhu se voit confier un rôle et que la structure du parti soit réorganisée. L'AICC n'a encore commencé aucune action sur le rapport.

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L'annulation du SIT par le HC était-elle le seul problème ?

Non. Le ressentiment couvait au Congrès peu après le retour du parti au pouvoir dans l'État. Les grondements avaient commencé lorsque le gouvernement a tenu sa première promesse d'étendre l'exonération de la dette agricole aux agriculteurs. Le gouvernement a donné 5 000 crores de roupies, mais les dirigeants politiques ont allégué que l'avantage avait été transféré sans laisser la classe politique s'en attribuer le mérite. L'argent était directement transféré sur le compte des agriculteurs. Les chefs de parti ont allégué que les bureaucrates avaient décidé des bénéficiaires alors qu'ils étaient ceux qui devaient faire face aux élections. Depuis la première année du gouvernement, les cadres du parti déplorent que les bureaucrates dirigent le gouvernement et que les dirigeants politiques soient ignorés.

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Ce que sont les autres problèmes ?

Il y a eu du ressentiment contre le ministre en chef qui n'a pas pris de mesures contre Badals dans le tir de la police après l'incident du sacrilège de Bargari. La direction du parti déplore qu'il y ait une perception qui gagne du terrain selon laquelle le CM avait une contrepartie avec la famille de l'ancien ministre en chef. Un autre problème majeur est le rapport de STF sur les drogues qui ne sont pas rendus publics. Il a été soumis à la Haute Cour par le chef du STF il y a trois ans dans une enveloppe. L'enveloppe n'a pas encore été ouverte. Les dirigeants tiennent le service juridique pour responsable de ne pas avoir mené l'affaire correctement car le gouvernement voulait protéger un chef du SAD nommé dans le racket de la drogue. Il existe d'autres problèmes liés à la non-annulation des accords d'achat d'électricité (PPA) controversés qui finissent par rendre l'électricité très chère dans l'État. Les dirigeants ont également accusé le ministre en chef d'inaccessibilité.

Quelle est la polémique sur les dossiers des collègues du parti par le CM ?

Il y a eu des rapports selon lesquels le CM soumettait au comité des dossiers sur plus de deux douzaines de députés. Les dossiers exposent l'implication présumée de ses collègues de parti dans des affaires d'extraction de sable, de commerce d'alcool, de transport et d'accaparement des terres. Alors que le capitaine Amarinder avait indiqué lors d'une session de Vidhan Sabha qu'il disposait de rapports sur tous les législateurs de son parti, il a nié avoir préparé des dossiers récemment.

Explication du coronavirus

Cliquez ici pour en savoir plus < p>Quelle est la voie à suivre pour le Congrès ?

Après que le Congrès du Pendjab ait soulevé les questions publiquement, le camp du ministre en chef a reconquis quelques dirigeants. Un certain nombre de députés de Lok Sabha ont apporté leur soutien. Après l'allégation d'inaccessibilité, le CM est sorti de sa ferme et a commencé à rencontrer des fêtards à sa résidence officielle. Navjot Sidhu, après avoir lancé une tirade contre le CM sur son Twitter, se taisait ces derniers temps. Son assistant et ancien athlète olympique de hockey, Pargat Singh, a toutefois dénoncé le CM il y a deux jours, le défiant de rendre publics les dossiers. Les rebelles ont dit qu'ils attendaient que Sonia Gandhi agisse avant de prendre d'autres mesures. Il reste à voir comment Gandhi abordera la crise, et si Sidhu et les autres dissidents seront réduits au silence ou s'ils garderont le feu contre le parti à l'approche des élections à l'Assemblée de l'État début 2022.

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