La littérature est le domaine de voix multiples, ce que nous avons réalisé en participant à Unmesha, un festival littéraire international organisé par Sahitya Akademi à Shimla entre le 16 et le 18 juin, avec le soutien du ministère de la Culture.
C'est difficile pour tout festival de littératurepour offrir un espace à tous, en particulier dans une société aussi complexe que la nôtre, mais Sahitya Akademi a essayé d'incorporer diverses voix marginales comme celles des femmes, des Dalits, des tribaux et des personnes LGBTQIA dans son festival littéraire. Avec plus de 400 écrivains de différentes régions de l'Inde, ainsi que des écrivains de 15 pays, c'était vraiment un festival d'esprit international et d'expression diversifiée.
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J'ai vu des gauchistes, des droitiers, des ambedkaristes et des écrivains de diverses mouvances idéologiques se rencontrer et s'embrasser. Il n'y avait pas de chuchotement derrière le dos ou de commentaires ricanants sur la raison pour laquelle un écrivain ou l'autre avait reçu une invitation de Sahitya Akademi ou pourquoi un tukkad baj ou un manchiya kavi ou un cinéma wala était à un tel festival. De tels commentaires font partie intégrante des fêtes éclairées en Inde, mais ici, en son absence, cela ressemblait à une confluence littéraire de diverses formes et idéologies.
En assistant à ce programme littéraire, une question m'est venue à l'esprit : la littérature est-elle possible sans la présence de l'État dans notre imaginaire littéraire ? Nos poètes Bhakti et diverses littératures dissidentes en Inde et dans d'autres pays ont tenté de refuser l'État dans leur imagination littéraire. Mais nous pensons dialectiquement et tout refus est aussi une sorte de réception dans un sens ou dans l'autre. J'étends cet argument un peu plus loin ici : dans une société comme l'Inde, où l'État fonctionne comme le principal point d'ancrage de la démocratie, une imagination littéraire non étatique absolue est-elle possible ?
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