Le récent rapport AR6 du GIEC a souligné que l'humidité est également très importante lors de l'estimation du stress physiologique que la chaleur extrême exerce sur le corps humain.
Les canicules consécutives sur le Sud Depuis mars 2022, l'Asie poursuit la troublante tradition de battre des records historiques de température. Heureusement, ces températures record n'ont pas été accompagnées de la charge de mortalité élevée observée lors des vagues de chaleur précédentes telles que celle de 2015. Pourquoi ces vagues de chaleur ont été si meurtrières est une énigme que nous n'avons pas encore résolue.
Le récent rapport AR6 du GIEC a souligné que l'humidité est également très importante lors de l'estimation du stress physiologique que la chaleur extrême exerce sur le corps humain. Au lieu de la température de « bulbe sec » qui est généralement mesurée à l'aide d'un thermomètre ordinaire, une mesure alternative connue sous le nom de « température de bulbe humide » a été utilisée pour mesurer l'exposition à la chaleur extrême. Le rapport mentionne que des expositions prolongées à des températures de bulbe humide supérieures à 35 °C sont mortelles, tandis que des expositions prolongées à des températures de bulbe humide supérieures à 32 °C sont dangereuses pour une activité physique intense. Le mot critique ici est “soutenu”, sur lequel nous reviendrons plus tard.
Ces projections sont les bienvenues et sont le résultat de plus d'une décennie de travail effectué par la communauté scientifique du climat. La communauté de la santé publique était, bien sûr, consciente des implications de l'humidité depuis bien plus longtemps. D'ailleurs, plusieurs articles récents dans les médias ont contribué à sensibiliser le public à ce sujet. Cependant, on s'inquiète de plus en plus du seuil de 35 °C et de la question de savoir si certaines parties de l'Asie du Sud deviendront “insurvivables” dans les années à venir.
https://images.indianexpress.com/2020/08/1×1. png Opinion |L'été caniculaire de l'Inde du Nord est un avertissement