« Pas de sécurité publique claire, définition d'urgence : l'interdiction du réseau est utilisée pour la police de routine »

0
167

Pour éviter une utilisation abusive des dispositions relatives à la suspension des services de télécommunications, le panel a suggéré que le gouvernement doit mettre en place un mécanisme approprié, qui puisse “au plus tôt décider du bien-fondé ou de l'opportunité de coupures télécoms/internet ».

La sécurité publique et l'état d'urgence, souvent utilisés par les gouvernements des États et centraux pour justifier la suspension des services de télécommunications et d'Internet dans une zone, ne sont pas définis dans l'article 5 (2) de la loi indienne sur le télégraphe, le ministère de l'Intérieur (MHA) a a informé la Commission permanente des communications et des technologies de l'information du Parlement, dirigée par le chef du Congrès, Shashi Tharoor.

Il appartient donc à “l'autorité compétente de se faire une opinion” sur la question de savoir si un événement menace la sécurité publique et l'urgence, et donc d'interdire Internet dans la région, a déclaré le MHA au comité. « L'expression d'urgence publique n'a pas été définie dans la loi, mais des contours délimitant largement sa portée et ses caractéristiques sont discernables à partir de l'article qui doit être lu dans son ensemble. L'autorité compétente doit se faire une opinion sur la survenance d'une situation d'urgence publique en vue de prendre des mesures supplémentaires en vertu de cette section », a déclaré le MHA dans sa réponse au comité.

« Le résultat est que même si la fermeture d'Internet peut être ordonnée strictement pour des raisons d'”urgence publique” et de” sécurité publique “, il est rapporté que les gouvernements ont eu recours à la fermeture des télécommunications/Internet pour des raisons moins urgentes et l'ont régulièrement utilisé comme un outil pour la police de routine et même à des fins administratives, telles que la prévention de la tricherie aux examens pour désamorcer la criminalité locale, qui ne constituent pas des problèmes de sécurité publique à grande échelle et ne constituent certainement pas une « urgence publique » », a noté le comité.

Selon une étude de la société britannique de recherche sur la confidentialité et la sécurité Top10VPN, l'Inde a subi le plus grand impact économique au monde en 2020 en raison des coupures d'Internet, totalisant 8 927 heures et 2,8 milliards de dollars de pertes. Sur les 21 pays qui ont eu recours à une forme de coupure des télécommunications ou d'Internet en 2020, l'impact économique en Inde au cours de cette année a été plus du double du coût combiné pour les 20 prochains pays de la liste.

Pour empêcher l'utilisation abusive des dispositions liées à la suspension des services de télécommunications, le panel a suggéré que le gouvernement doit mettre en place un mécanisme approprié, qui puisse “au plus tôt décider du bien-fondé ou de l'opportunité des fermetures de télécommunications/Internet”.

< p>« Des paramètres définis de ce qui constitue l'état d'urgence et la sécurité publiques peuvent également être adoptés et codifiés afin de garantir qu'il n'y a pas d'ambiguïté dans le choix du terrain par différents États lors de la mise en œuvre des règles de suspension », a-t-il suggéré.

< /p>

Il a également déclaré que le MHA ainsi que le Département des télécommunications (DoT) devraient établir un mécanisme pour maintenir une base de données centralisée de toutes les coupures d'Internet en Inde. Ladite base de données doit contenir des détails tels que le nombre de fois où le service de télécommunications ou Internet dans une zone a été suspendu, les raisons, la durée et la décision de l'autorité compétente à cet égard.

« Ces informations doivent également être mis à disposition dans le domaine public, ce qui contribuera non seulement à la transparence, mais aussi à la correction du cap en cas de dérogation aux règles/procédures et à évaluer son impact sur l'économie », a noté le comité permanent.

Le panel a également suggéré que le gouvernement devrait, au lieu d'interdire Internet dans une zone dans son ensemble, explorer la possibilité d'interdire des services sélectifs tels que Facebook, WhatsApp, Telegram, entre autres. Selon le comité, cela permettrait aux services financiers, à la santé, à l'éducation et à d'autres secteurs vitaux de continuer à fonctionner.

📣 L'Indian Express est désormais sur Telegram. Cliquez ici pour rejoindre notre chaîne (@indianexpress) et rester à jour avec les derniers titres

Pour toutes les dernières nouvelles technologiques, téléchargez l'application Indian Express.

  • Le site Web d'Indian Express a été classé GREEN pour sa crédibilité et sa fiabilité par Newsguard, un service mondial qui évalue les sources d'information en fonction de leurs normes journalistiques.

© The Indian Express (P ) Ltd